There is always something better... , (2024)

Commissariat accessible présentant Sonali Menezes, Harmeet Rehal et moira williams, curaté par Salima Punjani à Tangled Art + Disability.

ASL / English: https://tangledarts.org/better

LSQ / French : https://tangledarts.org/better-french-version

Dans Braiding Sweetgrass, la botaniste et auteure potawatomi Robin Wall Kimmerer présente le contentement comme un acte radical dans un monde qui nous pousse constamment à vouloir davantage. Elle écrit : « Dans une société de consommation, le contentement est une proposition radicale. Reconnaître l’abondance plutôt que la rareté sape une économie qui prospère en créant des désirs non satisfaits » (Kimmerer, 2013).

Cette exposition interroge ce que signifie être content·e lorsqu’on est sans cesse bombardé·e de conseils non sollicités et de publicités promettant optimisation et perfection. Que se passerait-il si l’on créait de l’espace pour accueillir le désordre, l’inconfort et l’incertitude d’être humain·e ? Que faudrait-il pour accepter que tout ne doive pas toujours être mieux ?

Commissariat : Salima Punjani, there is always something better présente le travail de trois artistes ayant répondu à la question : que signifie être content·e ? Leurs œuvres offrent un contrepoint puissant aux promesses de solutions rapides et de mises à jour constantes de l’industrie du bien-être.

Dans ਮੰਜਾ/Manja (lit de jour panjabi), Harmeet Rehal met en valeur le besoin souvent ignoré de repos chez les personnes handicapées, racialisées et de classe ouvrière effectuant un travail dit « non qualifié ». Rehal transforme colorément des caisses de lait avec des textiles panjabi et des objets de transport pour créer un espace de soulagement individuel et collectif. Ces pièces symbolisent la résistance à un système qui valorise la productivité avant tout, rappelant les possibilités radicales d’imaginer des espaces de repos là où on s’y attend le moins.

Dans At My Lowest (best worst books only), Sonali Menezes réutilise de vieux livres d’auto-assistance dans ses sculptures et estampes pour critiquer l’industrie qui prétend avoir toutes les réponses. En transformant ces textes, elle dévoile les promesses creuses et les solutions universelles souvent vendues par le complexe du bien-être. I can’t afford therapy, but I wash my ass questionne les rituels et gadgets coûteux de soins personnels, mettant en lumière la force des gestes simples de soin.

moira williams se tourne vers la nature, co-créant avec des zones humides, des plantes et des matériaux naturels dans leur Lenapehoking ancestral pour penser l’accumulation comme une forme d’interdépendance. Leur travail remet en question le récit individualiste de l’amélioration de soi, suggérant que le véritable bien-être réside dans nos relations aux autres et au monde naturel.

Ensemble, ces artistes invitent à repenser notre impulsion à chercher l’amélioration par la consommation. Ils interrogent : dans un monde qui nous répète sans cesse que nous ne sommes pas assez, peut-on se contenter de ce qui existe déjà ? Peut-on résister à l’envie de se « corriger » constamment et, au contraire, embrasser la valeur inhérente à notre interdépendance et à nos imperfections ?

Une image rouge et rose avec le texte « there's always something better ».
Une image rouge et rose avec le texte « there's always something better ».
Femme masquée aux longs cheveux noirs utilisant un écran tactile fait d’herbes et d’objets naturels.
Femme masquée aux longs cheveux noirs utilisant un écran tactile fait d’herbes et d’objets naturels.
Vue de l’exposition avec divers objets sensoriels, caisses de lait et affiches tactiles.
Vue de l’exposition avec divers objets sensoriels, caisses de lait et affiches tactiles.
Femme sur des caisses de lait touchant des textiles punjabi colorés autour d’elle.
Femme sur des caisses de lait touchant des textiles punjabi colorés autour d’elle.

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